Yellow Cat a initialement été envisagé comme un film d’action sérieux sur un voyou fuyant une ville corrompue avec le magot d’un gang. Mais tout en développant le script, j’ai commencé développer et privilégier ma vision ironique de l’intrigue. Je pensais que ce type de récit archétypal d’« amoureux en fuite » pourrait également être montré avec une naïveté enfantine comme dans Yellow Cat.
L’humour pour moi est une façon de combattre la réalité. Et si vous ajoutez un peu d’humour à n’importe quelle situation cliché, elle cesse d’être si cliché.
En art, l’espace vide est toujours important parce que le vide est toujours plus compliqué. Et le ciel me semble une bonne toile de fond pour chacun de mes personnages.
Je dirais Takeshi Kitano et Jean-Pierre Melville. Ce sont deux cinéastes qui sans cesse me donnent envie de revisiter leurs films encore et encore.
Alors que j’étais président du jury de Baïkonour, un festival de films qui se déroule ici à Almaty, j’ai vu beaucoup de nouveaux films que j’ai adoré. Les films indépendants de la République de Sakha sont très bons.
Entretien réalisé par Nicolas Bardot le 29 octobre 2020. Un grand merci à Dany de Seille et Gulazhar Mashrapova.