"A Dark-Dark man" est une superbe réussite : un conte philosophique sur l’innocence et le mal maquillé en polar néo-noir, sous influence de Melville et dont l’action se passe dans les steppes désertiques du sud Kazakhstan, à la frontière kirghize.
Bien que toujours armé de son goût prononcé pour l’humour décalé voire absurde, Yerzhanov tend ici vers l’acidité d’un Loznitsa période « My Joy » ou du Yuri Bykov de « The Major ».
Oeuvre d’une profonde noirceur, empruntant autant aux Surréalistes qu’à un certain cinéma de genre américain mêlant intrigue de film noir et grands espaces, traversé par de raides éclairs de violence douloureuse car à hauteur d’homme, "A Dark, Dark Man" dépasse son argument de départ pour en faire le carburant d’un drame sur la condition humaine se débattant face à la méchanceté du monde.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
À l’intersection d’une noirceur tragique et d’un humour d’enfant triste, "A Dark-Dark Man" est le nouveau film, hautement recommandable, d’A. Yerzhanov.
Sur une trame classique, sans rebondissements notables sinon un retournement intérieur, le cinéaste Kazakhe déroule son univers habituel, âpre, stylisé, cocasse, et d’une poésie radicale.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
L’usage du Scope permet à Yerzhanov de filmer la steppe kazakhe comme un petit théâtre de dérèglements, nourri par les contradictions qui tiraillent ses personnages. La corruption apparaît alors délestée de toute solennité, comme une sorte de claudication propre à la condition humaine, un domaine comme un autre de son universelle incompétence.
Si l’on retrouve la beauté des cadres de ce cinéaste surdoué, il manque cependant à cette intrigue ultra-minimaliste et glaçante, la dose de poésie et d’absurde qui faisait toute la réussite de La Tendre Indifférence du monde.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Adilkhan Yerzhanov crée debeaux tableaux, et quand il filmeun règlement de comptes à distance, vu à travers les quatre coins de la fenêtre d’une voiture, c’est tout un monde en guerre familier et universel qui nous traverse, et passe du « petit » écran au grand.
Tourné dans des paysages lunaires, « A Dark, Dark Man » ressemble à la fois à un polar et à un western. Un film un peu figé dans ses intentions, mais qui n'en reste pas moins une vraie curiosité.
La critique complète est disponible sur le site Les Echos
Cette stylisation du réel évoque le cinéma d’Aki Kaurismäki mais trempé dans une lumière essentiellement naturelle, qu’Adilkhan Yerzhanov prend soin de travailler à chaque raccord [...]. La recette fonctionne, entre des acteurs en charge des ruptures de ton et un équilibre minutieux de tous les plans, mais devient vite systématique et quelque peu agaçante.
La critique complète est disponible sur le site Libération
On pense cette fois davantage au cinéma coréen, à ses embardées burlesques, à sa violence sèche et ultragraphique. Nonobstant un récit par trop écrit d’avance, A dark, dark man confirme, s’il en était besoin, le talent – encore un peu brut – d’Adilkhan Yerzhanov.
La critique complète est disponible sur le site Première
A son rythme languine et son économie de dialogues, A Dark Dark Man risque de ne pas plaire à tout le monde. Mais qui saura se laisser emporter par ses élans de film noir, le style fou de sa mise en scène et son portrait acéré de la corruption, profitera de l'un des films les plus singuliers de cette année.
(...) Adilkhan Yerzhanov mélange violence et humour absurde à la façon d'un certain cinéma américain, tendance Tarantino et frères Coen. Mais il y a aussi quelque chose d'un peu poseur et de complaisant dans sa mise en scène qui prend un peu trop son temps pour raconter une histoire qui n'a rien non plus de franchement passionnant.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Le problème, c’est qu’à trop soumettre les éléments à un régime de soustraction (intrigue et personnages qui ne sont que des figures endormies) sous prétexte qu’il métaphorise un état de désolation propre à l’époque, le film perd en substance et ne laisse entrevoir que son squelette d’intentions avec ses plans au carré et son impassibilité ricanante.
Transfuge
"A Dark-Dark man" est une superbe réussite : un conte philosophique sur l’innocence et le mal maquillé en polar néo-noir, sous influence de Melville et dont l’action se passe dans les steppes désertiques du sud Kazakhstan, à la frontière kirghize.
aVoir-aLire.com
Adilkhan Yerzhanov atteint presque la perfection cinématographique.
CinemaTeaser
Bien que toujours armé de son goût prononcé pour l’humour décalé voire absurde, Yerzhanov tend ici vers l’acidité d’un Loznitsa période « My Joy » ou du Yuri Bykov de « The Major ».
Culturebox - France Télévisions
Très contemporain, "A Dark-Dark Man" parle à tout le monde, malgré sa singularité, car il respecte ses pairs. Un futur classique.
Culturopoing.com
Oeuvre d’une profonde noirceur, empruntant autant aux Surréalistes qu’à un certain cinéma de genre américain mêlant intrigue de film noir et grands espaces, traversé par de raides éclairs de violence douloureuse car à hauteur d’homme, "A Dark, Dark Man" dépasse son argument de départ pour en faire le carburant d’un drame sur la condition humaine se débattant face à la méchanceté du monde.
Elle
Epoustoufflant !
Femme Actuelle
Un thriller exotique, prenant et différent.
L'Humanité
Un ripou, une justicière et un idiot sont les héros de A dark, dark man, geste distanciée qui conjugue avec élégance noirceur et burlesque froid.
Le Journal du Dimanche
Du grand cinéma porté par un art indéniable de la composition du cadre.
Le Nouvel Observateur
C’est de la Série noire new wave, avec de bonnes vibrations.
Les Fiches du Cinéma
À l’intersection d’une noirceur tragique et d’un humour d’enfant triste, "A Dark-Dark Man" est le nouveau film, hautement recommandable, d’A. Yerzhanov.
Ouest France
Un polar singulier.
Positif
Western d’Asie centrale et film criminel, "A Dark-Dark Man", au titre de récit folklorique, est aussi une fable morale et poétique.
Sud Ouest
Sur une trame classique, sans rebondissements notables sinon un retournement intérieur, le cinéaste Kazakhe déroule son univers habituel, âpre, stylisé, cocasse, et d’une poésie radicale.
Télérama
Noir, absurde et stylé.
Cahiers du Cinéma
L’usage du Scope permet à Yerzhanov de filmer la steppe kazakhe comme un petit théâtre de dérèglements, nourri par les contradictions qui tiraillent ses personnages. La corruption apparaît alors délestée de toute solennité, comme une sorte de claudication propre à la condition humaine, un domaine comme un autre de son universelle incompétence.
La Croix
Si l’on retrouve la beauté des cadres de ce cinéaste surdoué, il manque cependant à cette intrigue ultra-minimaliste et glaçante, la dose de poésie et d’absurde qui faisait toute la réussite de La Tendre Indifférence du monde.
Le Monde
Adilkhan Yerzhanov crée debeaux tableaux, et quand il filmeun règlement de comptes à distance, vu à travers les quatre coins de la fenêtre d’une voiture, c’est tout un monde en guerre familier et universel qui nous traverse, et passe du « petit » écran au grand.
Les Echos
Tourné dans des paysages lunaires, « A Dark, Dark Man » ressemble à la fois à un polar et à un western. Un film un peu figé dans ses intentions, mais qui n'en reste pas moins une vraie curiosité.
Libération
Cette stylisation du réel évoque le cinéma d’Aki Kaurismäki mais trempé dans une lumière essentiellement naturelle, qu’Adilkhan Yerzhanov prend soin de travailler à chaque raccord [...]. La recette fonctionne, entre des acteurs en charge des ruptures de ton et un équilibre minutieux de tous les plans, mais devient vite systématique et quelque peu agaçante.
Première
On pense cette fois davantage au cinéma coréen, à ses embardées burlesques, à sa violence sèche et ultragraphique. Nonobstant un récit par trop écrit d’avance, A dark, dark man confirme, s’il en était besoin, le talent – encore un peu brut – d’Adilkhan Yerzhanov.
Voici
A son rythme languine et son économie de dialogues, A Dark Dark Man risque de ne pas plaire à tout le monde. Mais qui saura se laisser emporter par ses élans de film noir, le style fou de sa mise en scène et son portrait acéré de la corruption, profitera de l'un des films les plus singuliers de cette année.
Critikat.com
A Dark-Dark Man fait parfois preuve d'inspiration, mais ploie sous des références trop écrasantes.
Le Figaro
(...) Adilkhan Yerzhanov mélange violence et humour absurde à la façon d'un certain cinéma américain, tendance Tarantino et frères Coen. Mais il y a aussi quelque chose d'un peu poseur et de complaisant dans sa mise en scène qui prend un peu trop son temps pour raconter une histoire qui n'a rien non plus de franchement passionnant.
Les Inrockuptibles
Le problème, c’est qu’à trop soumettre les éléments à un régime de soustraction (intrigue et personnages qui ne sont que des figures endormies) sous prétexte qu’il métaphorise un état de désolation propre à l’époque, le film perd en substance et ne laisse entrevoir que son squelette d’intentions avec ses plans au carré et son impassibilité ricanante.